Formation

Forte d’une expérience de plus de 10 ans en orthopédie, notre équipe est à votre service pour mettre en place des formations qui répondront à vos attentes.

Cadre de santé

Vous faites face à un turnover régulier du personnel infirmier de bloc opératoire ainsi qu’à une modernisation des techniques chirurgicales. Nous pouvons vous aider à réduire les courbes d’apprentissage, causes d’erreurs et de perte de temps.

Pharmacien

Vous rencontrez des difficultés face à la diversité des dispositifs médicaux utilisés en orthopédie et vous avez besoin de connaître leur réelle efficacité dans la prise en charge des patients opérés. Nous pouvons vous apporter une expertise supplémentaire sur la chirurgie orthopédique.

Technico-commercial

Vous avez besoin d’acquérir les bases techniques de la chirurgie orthopédique afin d’être à l’aise dans la présentation de vos produits et connaître leur positionnement au sein du marché.

Les objectifs

1. Maitriser les bases de ce qui constitue la chirurgie orthopédique moderne


2. Parler le même langage que les chirurgiens orthopédistes


3. Devenir des interlocuteurs privilégiés


Nos modules de formation

I – Anatomie

Il s’agit d’étudier les bases de l’anatomie et de la physiologie de l’appareil locomoteur, qui représentent un socle de départ essentiel pour comprendre les principes mécaniques qui constitue l’orthopédie.

II – Généralités

Les matériaux en orthopédie sont des biomatériaux, c’est à dire des matériaux compatibles avec une implantation dans le corps humain et destinés à interagir avec les systèmes biologiques.
Nous distinguons 4 grands types de biomatériaux utilisés en orthopédie : les métaux, les céramiques, les polymères et matières molles (PE, Ciment, PEEK) et les matériaux d’origine naturelle (Hydroxyapatite, phosphates).

Du grec tribos (frotter) et logos (étude), la tribologie est la science qui étudie les phénomènes susceptibles de se produire lorsque 2 corps en contact sont animés de mouvements relatifs. Elle parle donc de frottement, d’adhérence, d’usure et de lubrification. Tout comme les skis glissant sur la neige, le potier caressant l’argile ou les crayons laissant une trace sur la feuille, l’orthopédie n’existerait pas sans frottements.

Bien que la pratique de la discipline remonte probablement à une époque lointaine, le mot «orthopédie» est créé en 1741, à partir de deux mots grecs : «orthos» qui veut dire «droit» et «paidon» qui veut dire «enfant». Depuis sa création à l’antiquité, la pratique de l’orthopédie s’est toujours consacrée aux pathologies de l’appareil locomoteur de l’enfant et de l’adulte : malformatives, dégénératives, traumatiques et tumorales. Ce module consiste à retracer les évolutions orthopédiques majeures au court des années.

De nombreux dispositifs médicaux de sociétés étrangères sont présents dans les blocs opératoires. Ce lexique comporte les termes essentiels que vous pouvez rencontrer sur les implants, ainsi que leur traduction en français.

III – Traumatologie

Une fracture est une rupture de la continuité d’un os. Ce module est consacré aux fractures et à leurs caractéristiques, ainsi que les différentes ostéosynthèses utilisées pour leur réduction : vissage, plaque, enclouage, fixation externe, embrochage…

Les fractures de l’ESF (extrémité supérieure du fémur) sont un véritable problème de santé publique avec près de 77 000 fractures du col par an. C’est une urgence courante en bloc d’orthopédie. Ce module est consacré aux différents types de fractures, leur classification, ainsi que sur les différents traitements et ostéosynthèses utilisés.

Les clous sont de longs tubes métalliques creux adaptés à la forme de chaque os, utilisés en cas de fracture diaphysaire, pseudarthrose, cal vicieux ou d’arthrodèse. Cette chirurgie à foyer fermé demande une connaissance parfaite de la méthode opératoire.
Ce module aborde les bases de l’enclouage, les clous et leurs caractéristiques ainsi que le déroulement d’une intervention type.

Avec le temps, l’enclouage strictement diaphysaire a laissé place à des enclouages concernant les extrémités : supracondylien, cheville mais aussi l’enclouage trochantérique.
Devant le nombre important de fractures de la région pertrochantérienne, le clou trochantérique est une intervention très répandue. 

IV – Orthopédie

1 – Arthroplastie de la hanche

Articulation complexe liant le fémur au bassin et pourvue d’une forte amplitude de mouvement, la hanche (ou articulation coxo-fémorale) est sujette à l’arthrose et, par conséquent, à l’arthroplastie (remplacement de l’articulation par des implants).
Ce module important comprend : la mécanique de hanche, ses principales pathologies, les traitements associés, les différentes formes d’arthroplastie et les bases de la technique opératoire d’une pose de prothèse de hanche.

En ce qui concerne les techniques opératoires, seules les différentes voies d’abord ont été étudiées dans des essais cliniques. Les études bibliographiques n’ont pas permis d’en privilégier une plus particulièrement.

Il existe trois principales voies d’abord : antérieure, externe et postérieure qui présentent chacune des avantages et des inconvénients différents. Le choix de la voie d’abord par le chirurgien dépend essentiellement de son école de formation.

Plusieurs causes sont à l’origine d’une reprise de prothèse : usure des surfaces de frottement, descellement des implants, luxation récidivante et infection. 
Le but de l’opération est de prévenir la dégradation osseuse, ainsi que le soulagement de la douleur, la récupération des mobilités et la reprise normale de la marche.

2 – Arthroplastie de genou

Au même titre que la hanche, supporte le poids du corps et se retrouve soumis à des contraintes importantes. Le remplacement de cette articulation par des implants en métal et polyéthylène est fréquent.
Comprendre comment fonctionne le genou et les lois mécaniques auxquelles il obéit vous permettra de mieux appréhender l’instrumentation, souvent très technique que vous rencontrez lors d’une arthroplastie de cette articulation.
Après un point sur l’anatomie et la physiologie du genou, nous parlerons de sa mécanique, des différents types de prothèses et leur historique, puis nous finirons par la technique opératoire d’une intervention.

L’objectif après arthroplastie totale est d’obtenir un genou normo-axé dans les trois plans de l’espace (frontal, sagittal et axial) et un équilibre ligamentaire en flexion et extension.

Les ancillaires de prothèses de genoux peuvent paraître impressionnants. L’objectif de ce module est de vous familiariser avec les grands principes de la technique opératoire. Vous pourrez ainsi appréhender n’importe quel type d’ancillaire une fois les bases acquises.

Il existe trois principales voies d’abord : antérieure, externe et postérieure qui présentent chacune des avantages et des inconvénients différents. Le choix de la voie d’abord par le chirurgien dépend essentiellement de son école de formation.

Avec le temps, il est possible de voir apparaître un descellement de la prothèse. Les origines de ce descellement sont nombreuses, à savoir par exemple l’usure naturelle de la prothèse, la malposition initiale des implants lors de la première intervention ou encore l’infection chronique de la prothèse. Ceci aboutit à une reprise de la prothèse existante.

3 – Arthroplastie de l’épaule
L’arthroplastie de l’épaule est une chirurgie qui vise à remplacer les surfaces usées de l’articulation par des prothèses artificielles.
Habituellement, la prothèse se compose de deux parties : un composant sphérique, qui remplace la tête de l’humérus avec une tige séparée qui s’adaptent l’une à l’autre, et le composant glénoïdien, qui remplace la glène sur l’omoplate.
4 – Le pied

Le poids du corps humain et les chaussures soumettent le pied à de fortes contraintes. Les pathologies du pied sont nombreuses et en premier lieu, l’hallux valgus (gros orteil tourné en dehors) donne lieu à de nombreuses interventions chirurgicales.
Nous abordons dans ce module, les différentes pathologies du pied et leur traitements chirurgicaux.

L’hallux valgus correspond à une déformation du premier orteil («gros orteil» ou « hallux ») s’inclinant vers les orteils latéraux (vers l’extérieur, en « valgus »).
Cette déformation génère une saillie osseuse sur la partie médiale de l’orteil, à l’origine de phénomènes douloureux et d’une gêne au chaussage. Il s’agit de la déformation la plus fréquente du gros orteil. Elle atteint préférentiellement les femmes qui touche entre 2 et 4% de la population.

4 – La main

La main est l’élément du membre supérieur le plus important. Sa mobilité et sa sensibilité sont assurées par les nerfs périphériques. Son orientation spatiale est possible par la coordination des mouvements de l’épaule, du coude et du poignet. La prise en charge ne conduit pas toujours à une intervention chirurgicale : le plus souvent, des traitements médicaux orientés (orthèses, physiothérapie, infiltrations, médicaments) permettent l’amélioration ou la guérison.